my new blog

bonjour tout le monde! et oui, voila, ca y est, je m'y mets... je crée mon premier blog! je profite de ce petit périple sud-américain pour me mettre à la page, et c'est vrai que ca a l'air d'etre un veritable jeu d'enfant! vous y trouverez des p'tits messages, des photos, des instants de vie, des impressions, des vidéos, etc...et bien sur des conneries! on ne se refait pas... a bientot j'espere et n'hésitez pas a me laisser vos petits commentaires! hasta luego a todos!

samedi 21 avril 2007

Le Fleuve d'Argent


Voici le rio de la Plata, ou fleuve d'argent en français. une chose est sûre, il ne tire pas son nom de sa couleur... Un delta large de plus de 200km lorsqu'il se jette dans l'Atlantique, le tout sur plus de 300 kms de long! Si vous pensiez vous baigner à buenos aires, c'est loupé! c'est super dégueulasse, des eaux maronnases chargées d'alluvions, beurk beurk beurk! en tout cas, c'est assez impressionnant.

Avenida de Mayo

La première et la plus célèbre avenue de la ville, et du pays. Longue de 10 "cuadras" (10 rues), reliant le pouvoir exécutif, la Casa Rosada (dont la couleur est obtenue par un mélange de chaux et de sang de boeuf, aux caractéristiques hydrofuges...) au pouvoir législatif, le Congrès.
Bâtie à la fin du XIX° siècle et au début du suivant, son but était de créer une vitrine urbanistique de la ville et du pays, alors en pleine croissance, et pour célébrer le centenaire de l'Indépendance en grandes pompes. Objectif réussi. l'avenue s'est vite dôtée d'hôtels plus luxueux les uns que les autres, de librairies, de "confiterias", de théatres, etc... toute l'intelegencia porteña se rassemblait alors dans ses cafés, dans une rue aux édifices de style français et bordée de platanes. Façades opulentes, intérieurs décorés avec goût, la ville obtenait pour la première fois ses lettres de noblesse. Sa construction fût d'ailleurs étonnante, certains bâtiments ont été construits entièrement, alors que d'autres ont été bâtis à la façon des places royales françaises, c'est à dire qu'ils construisaient dans un premier temps les façades, pour garder un style architectural homogène sur l'ensemble de la rue, pour ensuite vendre le terrain à des acheteurs potentiels. résultat, sur certaines vieilles photos, on peut voir que certains bâtiments sont entiers, alors que d'autres ne sont construits qu'à moitié, trois étages sur six par exemple, ou encore une façade magnifique, mais avec un trou béant derriere... assez bizarre!
Malheureusement, son homogénéité a disparu en même temps que les crises qu'a subies le pays, les problèmes politiques et économiques étant prioritaires par rapport à l'urbanisme. résultat, des bâtiments magniques se retrouvent parfois coincés entre deux gratte-ciels ou des parcs de stationnement atroces... cependant, depuis qques années, des associations se sont fait entendre pour préserver ce qui reste de l'opulence passée de l'avenue, et désormais, elle commence à retrouver de sa splendeur, est redevient "fréquentable" par les bourgeois porteños, qui l'avaient alors délaissée pour les quartiers de la Recoleta, plus au nord de la ville.
Voilà pour ce qui est de l'histoire architecturale de l'avenue, mais elle a été est reste encore le théâtre de l'histoire politique et sociale du pays. c'est sur cette avenue que se rassemblaient et se rassemblent toujours les manifestations populaires, qu'elles soient en faveur du gouvernement, comme durant l'époque péroniste, ou alors contre, lors des manifestations pour mettre fin à la dictature en 1983, des mères de Mai, et plus récemment des événements de 2001. L'avenue est en quelque sorte le poumon vivant du pays, témoin de tous les événements de l'Histoire du pays, et dieu sait qu'elle est mouvementée cette Histoire. voilà, mon "h"istoire est finie, bonne continuation dans votre lecture.

Palacio Barolo




Construit sur la célèbre avenida de mayo entre 1919 et 1923 (seulement 4 ans), le Palacio Barolo a été durant qques années le plus haut building de bsas et même de l'Amérique du Sud (100m). Dépassé qques années plus tard par un autre édifice, un immeuble d'habitacions, le Kavannagh (120m), toujours à bsas, quand la ville etait RICHISSIME. Son style est assez indescriptible, mélange de plusieurs styles, néo romantique, néo gothique, et même d'influence indienne..., son dôme est inspiré d'un temple hindou. bref un gros mix!
Son architecture comprend de nombreuses références à la Divine Comédie de Dante. 22 étages pour rappeler les 22 strophes des ecrits de dante, l'édifice est divisé en trois parties distinctes, rappelant le Ciel, le Purgatoire et le Paradis. les sept derniers étages, uniquement accessibles par escalier, rappelent les 7 étapes du purgatoire. bref, je ne cite là que qques références, mais la visite guidée, beaucoup plus complète que ce que je peux décrire là, était super intéressante.
L'immeuble a gardé tout son charme, et la richesse des matériaux utilisés est assez impressionnante, marbre de Carrare, bois précieux, etc... le tout bien entendu importé d'europe (chic et paraître obligent...) et surtout d'Italie, le mandataire étant un immigrant italien qui a fait fortune dans le textile et l'agriculture, comme de nombreuses familles bourgeoises de la ville au début du siècle, qui possédaient des estancias gigantesques dans la Pampa. La richesse du pays s'est d'ailleurs basée la dessus, sur l'élevage de bovins et son exportation au début du siècle, quand l'argentine commerçait avec l'Angleterre, son principal partenaire commercial.
L'édifice a dû obtenir une dérogation de l'Etat lors de sa construction, sa hauteur dépassant de plus de 4 fois celle autorisée sur l'avenida de mayo, alors vitrine du pays.

microcentro el l'obelisque.



Vue plus détaillée sur le centre-ville, microcentro, avec en son centre l'Obelisque, le symbole de la ville (pour l'anecdote, il ne mesure que 67m et a été bâti par 170 ouvriers qui ont dû bosser d'arrache pied, le tout a été consruit en 31 jours...) , il est d'ailleurs tout près de l'appart, on voit ma rue, mais pas le toit de l'appart. Au fond, le Rio de la Plata, et par beau temps, il est possible de voir la côte uruguayenne.

microcentro



Vue du centre-ville (une partie), les gratte le ciel hehehe, les édifices haussmaniens, art nouveau, art déco, ecclectiques, coloniaux, bref tout le bordel architectural qui fait le charme de la ville.

congreso de la nacion



vue du phare du palacio les quartiers ouest, riches, et sur le congrès, par lequel tant de mafieux ont dû passer! le bâtiment clôture l'Avenida de Mayo côté ouest, l'extrémité est étant occupée par la Casa Rosada, où siège le président, l'avenue crée donc un lien entre le pouvoir éxecutif et législatif.

sur de la capital federal



Vue depuis le palacio, vers le sud de la Capital Federal, le bsas "intra muros", et vers la banlieue, appelée aussi Gran Buenos Aires.
Villas miserias au loin, mais tres peu perceptibles sur la photo, ce genre de favelas argentines, où si l'on rentre sans connaître et sans être accompagné, on n'est pas sûr d'en sortir...

vendredi 20 avril 2007

"espeJando" el palacio


la ciudad por el faro



photo prise en haut du palacio, au derner étage, au phare, qui ne fonctionne plus... il éclairait la ville et le Rio de la Plata. Le palace a un jumeau, le Palacio Salvo, à Montevideo, dont les photos sont aussi sur le blog. les deux ont été créés par le même architecte, à la même époque. comme pour créer en lien entre les deux villes, un jumelage en qque sorte. les deux phares étaient un symbole pour accueillir les nouveaux immigrnats dans cette région auparavant richissime!

windows "vista"


no me mires asi!


as old as the building...



photo d'un petit vieux dans l'un des bureaux du palacio, probablement un mec qui "travaille" pour une companie étatique, où souvent les employés sont nombreux, voire trop nombreux! et tout ça pour un service plutôt moyen... et il ne faut pas être pressé pour un renseignement ici dans les bureaux. parfois les gens des hotlines vous font attendre qques minutes au telephone, vous laissant comme un con à l'autre bout du fil, parce que c'est l'heure du "maté", la boisson traditionnelle d'ici. et que ce serait un sacrilège de le zapper!

el palacio en el agua


encore une autre flaque, encore d'autres questions de gens intrigués...

happy face



pour ceux qui ont déjà vu mes photos du premier voyage, c'est le même tag sur ces photos, il est toujours là, n'a pas bougé, et intrigue toujours autant les gens, notamment les plus jeunes...

dos mujeres


estacion Callao, linea B


"red" speed


entrada y salida de subtes


out of time architecture


photo prise juste à côte de l'appart, dans une rue entièrement haussmanienne, au travers d'une vitrine d'un magasin de montres à gousset.

body and feet



j'adore cette photo, sauf qu'apparemment les gens dans la rue n'ont pas compris ce que je faisais accroupi là sur un trottoir dégueulasse, en train de prendre une flaque d'eau en photo... normal quoi! ;-) je me suis fait arrêté et questionné par plusieurs personnes, c'était assez marrant de voir leur réaction quand ils voyaient ce que ça rendait au final.

here comes the sun


finally got some shoes

Hier, dia de sol.
33°, un ciel azur sans nuages. Bonne journée pour se balader, profiter du soleil et de la chaleur, prendre des photos et surtout, acheter des pompes !!! car la elles puent vraiment avec l’orage d’hier…Visite improvisée du Palacio Barolo, juste à côté de l’appart, l’un des premiers gratte-ciel de la ville, construit pour le centenaire de l’Indépendance du pays il y a presque un siècle, tout comme l’Avenida de Mayo. Magnifique ! et poursuite de ma quête de nouvelles chaussures. Tout un périple pour se rendre dans le quartier où je devais aller, près du marché aux puces de la ville. Une gentille demoiselle rencontrée au hasard dans un magasin s’est proposée au bout de 2 min de me déposer pas très loin de là où je devais aller, et le tout derrière sa moto. Donc petite balade en ville en moto, sans casque bien sûr, à se faufiler à travers les voitures, les bus et les taxis. Je crois que si je ne meurs pas écrasé avant la fin du voyage j’aurai vraiment de la chance ! donc voila, j’ai finalement trouvé ce que je voulais, et avec une ristourne en plus, vu que je connaissais le vendeur, l’ayant vu au salon du design. Je vais désormais pouvoir marcher tranquillement dans la rue, sans avoir peur que la pluie rentre dans mes pompes, un miracle ! même plus peur des orages ;-) et n’oublions pas que l’hiver approche ici ! tout comme la fin de mon séjour… ça commence à me faire flipper ! qu’est ce que je vais faire une fois rentré en France ? je commence sérieusement à me poser cette question ? et en plus qui sera président une fois rentré « au pays »… si notre cher mr S passe au pouvoir, je ne sais pas si j’aurai vraiment envie de rester là-bas… pourquoi plutôt ne pas revenir ici ??? éventualité à étudier je pense. Et j’y pense de plus en plus, sauf que cette fois, il faudrait que je vive comme un argentin, et non comme un touriste, dont les vacances sont payées par l’américaine et par vous tous chers cotisants… continuez continuez !!! c’est bien ce que vous faites, il faut toujout=rs aider son prochain paraît-il…hahaha. Bref, je ne peux me vanter que d’une chose, de vous faire partager mon voyage et mes expériences ici, tout comme les photos. Je m’excuse d’avance auprès de ceux qui sont enragés à la lecture de ces mots. Comme j’ai souvent reçu de votre part : « y’en a qui se la coulent douce pendant que d’autres travaillent… » et bien quoi ? faites pareil !!! A bon entendeur…

tormenta en la ciudad


photo de La Chapelle, la meilleure de l'expo!!!


(message décalé, je l’ai écrit il y a qques jours sans le poster)

Hello,
Je ne me sens pas l’âme d’un écrivain ce soir mais peu importe, j’avais envie de raconter quelques petites choses sans importance. Il est 2.22 du matin, et il fait exactement 28°, avec un taux d’humidité de 74%. Je colle de partout, c’est une sensation certes peu agréable mais néanmoins préférable à ce qui s’est passé hier en ville. Un orage comme je n’en ai jamais vu s’est soudainement abattu sur toute la ville, vers 19h, après des heures de chaleur étouffante. En moins de vingt minutes, je me suis retrouvé coincé entre deux rues, sous un porche, ne pouvant ni avancer ni reculer, coincé entre ces deux rues transformées en un rien de temps en de véritables torrents. On pouvait voir le niveau de l’eau monter à vue d’œil. Les commerçants ont sorti toute une armée de serpillières et de raclettes, comme si tout cela leur paraissait normal et courant. Sauf qu’ils se sont vite rendu compte que cela ne servait à rien. La rue s’est brutalement retrouvée submergée, et par conséquent les passants et les commerçants aussi. Tous obligés de rentrer s’abriter, en évitant les premières marches des immeubles, déjà inondées. Les parapluies s’envolaient, les poubelles flottaient ça et la, et les voitures essayaient de se frayer un chemin entre tout ce merdier qui flottait à la surface, quand elles ne s’enlisaient pas tout simplement. Il y avait à certains endroits jusqu’à un mètre d’eau dans la rue, là, à côté de moi. Je regardais les voitures s’enliser, les bus qui tentaient tant bien que mal de les dépasser, le tout dans un vacarme ahurissant, les éclairs retentissaient de partout, les gens marchaient avec de l’eau jusqu’à la ceinture !mais personne ne semblait véritablement choqué, à croire que c’est monnaie courante dans cette ville.
Après quelques instants d’accalmie, j’ai tenté tant bien que mal de rejoindre le métro, sauf que je n’ai pas pensé que tous les systèmes d’aération donnent directement sur la rue, et par conséquent, plus de métro, plus de bus, aucun taxi ne voulait prendre qui que ce soit. Bref, le merdier en 20 minutes dans une ville tentaculaire.
Je crois que tout le système d’évacuation des eaux est à revoir… il doit commencer à dater je pense.
Moi qui étais sorti faire du magasinage pour m’acheter de nouvelles pompes, j’ai tout gagné. Pas de pompes, et vu que les miennes sont trouées, je suis rentré bredouille et trempé comme une soupe !
De plus, je me suis fait larguer pour la deuxième fois le soir même! Quelle journée de merde !
Cependant, je me suis levé le lendemain sous un soleil de plomb, frais et bien remis de mes émotions de la veille, toujours décidé à me trouver des pompes dignes de ce nom. Re-échec. Peu importe, on est allé voir une expo de David La Chapelle (site posté en lien) au musée d’art moderne, plutôt intéressante. Et petit apéro sur la terrasse le soir même avec Gerard (quel nom atroce pour un jeune mexicain, sauf qu’ici c’est assez exotique…) et un de ses potes. on est censé faire un film ou plutôt un court-métrage ensemble, ça va donner !

my pix

Bonne nouvelle, une amie d’ici, Marisa, qui bosse dans la mode et notamment pour un magazine, a montré certaines photos de mon blog à une directrice artistique qu’elle connaît, et apparemment cette dernière serait intéressée par qques unes pour « éventuellement », et je dis bien éventuellement, les utiliser pour une expo sur l’urbanisme, ici a bsas. Trop fort. Rien n’est sûr, et même peu probable, mais ça fait toujours plaisir quand même. D’ailleurs, Carlos, l’uruguayen, revient la semaine prochaine ici, et on va lui faire un portfolio à ce p’tit monsieur, pour qu’il puisse le présenter à des agences e mode et de com. Je crois qu’on va bien se marrer. Et la petite marisa connaît du beau monde ici, ce qui aide toujours… bref, on est tous enchantés à l’idée de faire ça, c’est bien pour elle, pour carlos, et pour moi par la même occasion.

vendredi 13 avril 2007

BUENOS AIRES SIGLO XXI

cette vidéo rend bien compte de la diversité architecturale de la ville, des immeubles ultra modernes de Puerto Madero, aux facades coloniales du veix quartier de san telmo, en passant par les couleurs chatoyantes de la Boca. et encore et toujours cette atmosphere parisienne qui regne ça et là. bref, une petite planète dans une seule et même ville. venez découvrir! en plus la vidéo m'évite toutes les photos touristiques qui me gavent un peu...

BUENOS AIRES ANTIGUA

voici un bon exemple de ce qu'etait Buenos Aires avant, à la belle époque, juqu'avant les années cinquante. il reste partout des vestiges de ces rues, ces édifices, le tout mélangé à des immeubles modernes! paris n'est finalement pas si loin, si on regarde bien les photos

PEQUEÑAS COSAS

voici un des court-métrages de l'ami mexicain que j'ai rencontré, et qui est dans une école de ciné. l'histoire est marrante et la musique excellente.

jeudi 12 avril 2007

Montevideo, ou l'impression d'une tranquilité pesante.

Argentine, 38 millions d'habitants. Buenos aires: 13 millions, soit 1/3 de la population.
Uruguay, 3.5 millions d'habitants. Montevideo: 2.5 millions d'habitants, soit 2/3 de la population totale.
Des chiffres à faire peur!
Le pays est donc pour ainsi dire vide. la capitale concentrant la majorité des activités. Et pourtant, il y règne une atmosphère de ville de province, de taille moyenne, le centre ville est minuscule. Il n'y a pas grand chose à voir ni à faire, surtout le wkd où j'y suis allé, en plein milieu de la semaine sainte, très importante ici! Résultat, une ville videe de ses habitants, les commerces et les restaurants fermés, personne dans la rue... Sensation pesante d'une ville comme abandonnée, vidée, et quelque part sans véritable âme, du moins beaucoup moins qu' à bsas. sensation aussi d'intemporalité, comme si le temps s'était arrêté il y a des années, même si la croissance économique peut en prouver le contraire, il y règne une atmosphère de non chalance, de laisser-aller, de laisser-faire, voire de résignation. "asi es", comme ils disent, cela se ressent même dans les mentalités, comme pour ainsi dire bloquées, fermées, figées et emprisonnées. Même Carlos, qui est originaire de la-bas, se sent comme vidé quand il rentre voir sa famille en Uruguay. cette sensation, il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour la ressentir, au bout de 2 jours, je me sentais déjà comme bloqué, coincé dans une ville qui donne cette impression de bout du monde, qu'après il n'y a plus rien! Il y a peu d'endroits où j'ai ressenti cela, à Galway, dans le Connemara, et dans les volcans d'Auvergne...lol. j'ai l'impression d'étouffer sans ne pouvoir rien y faire! juste partir!
Bref, au bout du troisième jour, nous sommes sortis du centre historique pour regagner la ville nouvelle, et là je me suis senti revivre d'un coup, enfin libéré! vraiment une sensation étrange! La ville regorge de quartiers adorables, sauf qu'ils sont loin du centre-ville et par conséquent inaccessibles pour un touriste comme moi qui débarque sans rien connaître de la ville ni du pays. Heureusement Carlos m'a sorti, m'a fait découvrir des endroits sympas, pleins de charme et de VIE! ouf...
Puis le dernier jour, petite escapade jusque Punta del Este, THE station balnéaire very réputée ici, où tout y est deux fois plus cher qu'ailleurs. (le pays étant déjà bcp plus cher que l'Argentine).
Et là, un seul mot suffit: WAOUH!!!
Des plages à perte de vue, enfin le Rio de la Plata qui se jette dans la mer, l'eau passe donc du marron au bleu clair, des villages pittoresques sur la route, des collines verdoyantes et encore intactes, des chevaux sauvages et des charrettes contrastent avec les voitures de luxe dernier cri sur la route. A voir!
Bref, une nature qui paraît plus riche et plus "vivante" que la capitale même. un voyage donc fort intéressant et dépaysant à tous les niveaux. A conseiller!

Buenos Aires skyline


the boat to Uruguay


un caballo en la ciudad



place de l'Indépendance de Montevideo, avec l'hôtel de ville en fond.

aire acondicionado



Vue ascendante sur le Cabildo, avec ses centaines de machines à air conditionné.

la rambla de Montevideo



Vue de la Rambla, le bord de mer sur le centre-ville. (ou devrais-je dire fleuve, car c'est encore le fleuve au niveau de Montevideo, un port en eaux douces, tout comme Bsas)

architectural contrasts


Plaza Independencia



Place de l'Independance, avec le Palacio Salvo, ancien hôtel de luxe construit au début du siècle quand la ville connut son heure de gloire, tout comme Buenos aires. sauf qu'il a fermé ses portes il y a déja quelques décennies, recyclé en "pensions", et habitations pour les habitants de la ville, comme un HLM de luxe, la classe! sauf que le soir, n'étant pas éclairé, on dirait un bâtiment fantôme, assez surprenant... pour un bâtiment qui est le symbole de la ville. petite anecdote: l'hôtel où a résidé Bush est juste en face. La ville est remplie de tags contre la venue de ce dernier, pas étonnant dans un pays sûrement aussi socialiste que l'Argentine.

avenida 18 de julio



La Avenida 18 de Julio (jour de la constitution) est l'avenue principale de Montevideo, qui mène à la plaza Independencia, où trône le palacio Salvo et l'Hôtel de Ville. grande avenue assez moche, beaucoup de batiments pseudo communistes, des tours façon plage du nord, bref, pas terrible...

rojo en el cabildo


palacio de noche


el palacio fantasma de noche


bus fantôme


estacion abandonada



Montage plutôt raté, je l'avoue... j'aime juste l'effet. ceci est donc une gare abandonnée en plein centre ville de Montevideo! hallucinant, imaginez une gare délaissée en plein Paris. Chose assez courante ici depuis les années 90, quand les chemins de fer on été privatisés. je ne sais pas ce qui s'est passé excatement en Uruguay, mais concernant l'Argentine, pendant plus de 15ns, les gouvernements de Menem et de ses successeurs ont privatisé toutes les entreprises publiques essentielles, cheminsde fer, telecom, pétrole, etc...une folie pure et simple. Résultat, en Argentine, sur les 40000 kms de rails que comptait le pays, il ne doit plus rester qu '1/10°. D'où des pertes d'emploi énormes, des gares abandonnées dans toutes les villes, et les quartiers aux alentours aussi par conséquent. Les compagnies ont été remplacées par des compagnies de bus privées elles aussi, mais néanmoins efficaces et plutôt pas chères, et qui ont le mérite de silloner tout le pays.

vista sobre el pan de azucar uruguayo



Arrivée à Punta del Este, première baie, avec vue sur le "pain de sucre" uruguayen, tout au bout, néanmoins sûrement beaucoup plus petit que celui de Rio de Janeiro! Plages, soleil, eaux bleue, que demande le peuple?

casa pueblo




Célebre demeure d'un artiste uruguayen, Carlos Páez Vilaró, qui donne sur une baie magnifique, appelée, bahia de las ballenas, on peut en effet y apercevoir des baleines en hiver, quand la température baisse un peu. Il a mis plus de 36 ans à construire sa maison et "atelier", c'est un véritable joyau d'architecture, quelque peu influencé par Gaudi... Il sert aussi d'hôtel de luxe, je ne préfère pas imaginer le prix des chambres. et pou la petite anecdote, l'artiste est aussi connu parce que son fils est un des "survivants" du vol qui s'est écrasé dans les Andes dans les années 70. quand on dit que la viande est succulente ici, ce dernier doit en connaître un rayon...

2 palmeras, 2 peatones